Et une médaille de plus dans la vitrine de l'élu. Après les palmes académiques et l'Ordre national du Mérite, le maire de Lehaucourt a reçu le graal des décorations nationales, la plus prestigieuse de toutes, la légion d'honneur. C'était samedi à la salle des fêtes, copieusement garnie pour célébrer les œuvres de Raymond Froment, à la tête de la commune depuis 1977.
L'élu communiste s'est distingué dès son premier mandat en engageant d'importants travaux de constructions de logements locatifs ainsi que des lotissements, gonflant ainsi le nombre d'habitants.
En quelques années, la commune est passée de 400 à 900 administrés. Peu à peu, des équipements ont poussé.
Raymond Froment a été l'un des premiers élus ruraux à ouvrir une école maternelle.
« Il avait pris une longueur d'avance », a souligné Robert Renard, maire de Montescourt-Lizerolles et parrain du néo-légionnaire.
« C'est un proche du peuple, du petit peuple, le chantre indéfectible d'une ruralité dynamique et ouverte sur l'extérieur », a-t-il poursuivi.
Ces états de service ont conduit Raymond Froment à devenir député suppléant de Daniel Le Meur de 1988 à 1997.
Ému aux larmes, le maire de Lehaucourt est un élu assidu du conseil général qu'il fréquente depuis 2001 pour le canton du Catelet. Le conseiller général pourrait rempiler pour un nouveau mandat, dans la commune qui l'a vu naître.
**********************
Edition Courrier Picard du 03.06.2013