Jean-François Hourdin a, récemment, été fait Chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur.
Francis Gabet, le parrain du récipiendaire, s'est exprimé en ces termes : « Que de chemin parcouru par cet autodidacte, entré dans la vie professionnelle en qualité d'ouvrier spécialisé à l'âge de 18 ans, sortant de terminale du lycée Henri-Matin et nommé directeur des ressources humaines d'un grand groupe industriel 28 années plus tard, en récompense de ses efforts pour parvenir à une qualification de qualité, de ses initiatives, de son engagement personnel dans l'apprentissage industriel, la formation, la sécurité du personnel, des matériels et des biens.
Des efforts qui témoignent d'un souci général d'amélioration des conditions de vie dans l'entreprise et d'une conscience professionnelle élevée ».
Par ailleurs dès 1986, Jean-François Hourdin, chargé des relations extérieures de son entreprise, s'est engagé dans les instances patronales des syndicats de la métallurgie.
« C'est la consécration suprême »
Il occupe alors successivement de nombreuses responsabilités : administrateur de l'Urssaf Aisne, conseiller prudhomal, membre de la commission paritaire de gestion du fond social de l'Assedic, membre de la commission du fond d'aide à la maîtrise de l'énergie, assesseur au tribunal du contentieux de l'incapacité... Il occupe d'ailleurs toujours quelques-unes de ces fonctions.
« Aujourd'hui, c'est la consécration suprême : c'est l'insigne du premier ordre national que je vais avoir l'honneur et le plaisir de lui remettre pour matérialiser sa réception dans la Légion d'honneur, en récompense des services éminents qu'il a rendu à la nation et à ses concitoyens. »
Après avoir reçu sa distinction, Jean-François Hourdin, très ému, a remercié son parrain pour ses propos.
Il a mis l'accent sur deux de ses centres d'intérêt : la formation professionnelle et les juridictions civiles d'exception dont celle d'assesseurs au tribunal des affaires de sécurité sociale de Saint-Quentin dont il est toujours membre.
Le récipiendaire a conclu en remerciant sa famille qui l'a soutenu tout au long de son parcours, et il n'a pas manqué de préciser son intérêt pour la cuisine.
Ses talents culinaires étant reconnus dans le monde entier avec des reportages diffusés sur les télés japonaises et brésiliennes.
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Edition l'Aisne Nouvelle du 05.07.2013
Lun 5 Aoû - 1:02
